..."La production comporte soit de petits formats que rassemble la pratique sérielle, soit au contraire des toiles![](../images/gif125nul.gif) monumentales présentées verticalement, les unes autonomes, les autres conçues pour fonctionner en dialogue. Les subjectiles - les papiers de toutes origines mais aussi les toiles, bâches résistantes aus contraintes physiques de la presse - déclinent toute la gamme des blancs mais peuvent être teintées. Le motif "abstrait" ne refuse pas l'allusion plus ou moins ferme à une réalité d'ailleurs convoquée par les titres qui trouvent leur affinité dans des groupes plus génériques :![](../images/gif125nul.gif) les figurae, inobjectives poussent au paroxysme la réaction au matériau; les simulacres miment des allures d'objets; les imago accueillent des formes archétypales refoulées à l'ordinaire, évidemment sexuées. Le motif apparaît plus ou moins prégnant, selon le format : ainsi les grandes surfaces te,dent à valoriser le support qui entre alors en jeu dialectique avec les parties encrées. Pour terminer ce rapide bilan, il faut évoquer les livres pour lesquels Martine Rassineux a produit des images, lesquelles, plus qu'une illustration, constituent un contrepoint visuel associé au texte et à la typographie.![](../images/gif125nul.gif)
Claude Frontisi in "Pratiques abstraites, Extraire/ Abstraire : l'œuvre sans motif". (Éditions des P.U.F et du Collège de Philosophie)
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