à l'édition. Son départ de la scène typographique fait prendre conscience du déclin irrémédiable de la typographie d'art. Cette situation découle des difficultés que rencontrent les éditeurs de livres d'artistes depuis à peu près vingt-cinq ans et de l'évolution du livre illustré, devenant de plus en plus "artisanal" et faisant de moins en moins appel aux typographes.
En effet, à partir des années 1980, on prit clairement conscience de la crise de l'édition du livre de luxe. Or, depuis 1976, on ne cessait de prédire la mort du livre illustré. La disparition du dernier grand éditeur, Aimé Maeght, semblait en symboliser la fin, bientôt suivie par celle de Guy Levis Mano (en 1980) et Pierre André Benoît dit PAB (en 1993), deux poètes éditeurs, imprimeurs, qui se singularisent encore par leurs livres d'artistes de grande qualité matérielle et conceptuelle. Ce monde très lié aux aléas économiques fut sans doute secoué par les crises de1973, puis de 1979.
Madame Pissaro remettant le Prix G.L.M à François Da Ros.